La commune charge M. Nicolas WALLIMANN, permissionnaire, de gérer cette page pour l’information de tous.

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Nicolas WALLIMANN

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CH-2900 Porrentruy

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Qu’est-ce que chasser ?

Chasser c’est entrer dans le rythme de la nature, l’alternance des saisons. C’est observer les plantes et les animaux. Chasser c’est respecter, apprécier, ressentir, humer, s’imprégner de la nature….

Chasser c’est vivre en osmose avec la nature faite de vie et de mort, de conquêtes et de défaites, de collectes et de bredouilles. Chasser c’est porter des héritages, des traditions.

Chasser ce n’est pas « faire un tableau », c’est bien plus partager une passion, honorer la vie sauvage, respecter les animaux et les usagers de la forêt. Chasser c’est cultiver l’amitié et la camaraderie. 

Dans une société où la réduction des espaces préservés accroît la promiscuité, où les dommages faits à la nature sont nombreux, où les opinions réfractaires envers la chasse augmentent, les défis pour les chasseurs sont multiples et importants. 

Chasser c’est un plaisir 

Plaisir de la traque, de l’affût, de l’approche, de l’attente au poste, de l’art du piégeage, de tant de savoir-faire…
Plaisir du travail des chiens, du récrit, des abois, de l’arrêt, du rapport, de voir leur plaisir à chasser…
Plaisir de la nature, de l’observation, du grand air, de connaître la faune et la flore, de parcourir un territoire entretenu…
Plaisir d’un beau coup de fusil, d’avoir tiré ou pas ….
Plaisir de la convivialité, de l’entraide, de la bienveillance …. 

La chasse à Ueberstrass

L’équipe des chasseurs d’Ueberstrass se compose d’une douzaine de nemrods chassant principalement le sanglier et le chevreuil. A Ueberstrass c’est pratiquement qu’en forêt (1/3 de la surface du territoire communal) que la chasse se pratique. La période des battues débute le deuxième week-end d’octobre et se termine à la fin janvier.

Lors de chaque action de chasse des panneaux de signalisation sont placés aux abords des chemins traversants le secteur traqué.

Que ce soit pour les chasseurs ou tous autres utilisateurs de la forêt, bien être visible est indubitablement un aspect sécuritaire à ne pas négliger.

Porter des vêtements de couleur vive (orange), signaler sa présence et communiquer à autrui ses intentions, sont des principes à ne pas négliger.

Quelles espèces sont chassées sur le territoire communal d’Ueberstrass ?

Le sanglier  (Sus scrofa)

La régulation du nombre de sangliers est motivée par la volonté de réduire autant que faire se peut les dégâts que les suidés provoquent aux prairies et cultures céréalières.

Le sanglier a un régime omnivore, il se délecte d’à peu près tout ce qui lui passe sous le groin. Il raffole des vers de terre, larves d’insectes et autres racines qu’il déterre causant parfois d’importants dégâts aux herbages et champs cultivés. D’où l’importance de réguler leur population.     

Le chevreuil  (Capreolus capreolus)

Sur la commune d’Ueberstrass les effectifs de chevreuils se portent très bien. Il faut donc rester attentif aux potentiels problèmes de dégâts forestiers qu’un trop grand nombre de ce petit cervidé pourrait occasionner. On peut qualifier le chevreuil « d’épicurien ». Il va soigneusement sélectionner sa nourriture de-ci de-là.

Au printemps il affectionne tout particulièrement les bourgeons des jeunes arbres ce qui provoque des dégâts sylvicoles appelés « abroutissements ». A forte concentration cet abroutissement est préjudiciable à la régénération naturelle de la forêt.

Un bon équilibre forêt-gibier est obtenu en maîtrisant le nombre de chevreuils et en prêtant attention à équilibrer les prélèvements dans les différentes classes d’âge et de sexe.   

Le lièvre  (Lepus europaeus)

Aux vues des observations effectuées sur le terrain, il semblerait que le nombre de lièvres est en régression. Les causes probables sont multiples et difficilement quantifiables. Néanmoins on peut mentionner que la prédation exercée par les renards est un élément qui contribue à la diminution des populations de lièvres. Depuis maintenant deux années, aucun lièvre n’a été prélevé à Ueberstrass.

Le ragondin  (Myocastor coypus) et le rat musqué  (Ondatra zibethicus)

Ces deux rongeures affectionnent les endroits à proximité de l’eau. Les deux espèces sont dites néozoaires (espèces exotiques envahissantes).

Le ragondin est originaire d’Amérique du sud et le rat musqué d’Amérique du nord.  

Le principal problème occasionné est que ces animaux ont une fâcheuse tendance à miner les digues des étangs en y creusant leurs terriers et galeries d’accès.

Une régulation de leur nombre ne peut qu’être bénéfique aux nombreux plans d’eau de la commune.        

Le blaireau  (Meles meles)

Bien que très discret (pratiquement exclusivement de  mœurs nocturnes) le blaireau, à l’instar du sanglier, aime se restaurer dans les cultures céréalières occasionnant des dégâts.

Mammifère prolifique, il est nécessaire de maintenir ses effectifs à un niveau acceptable.      

Le renard  (Vulpes vulpes)

Nombreux sont les renards rencontrés sur le territoire communal. La régulation des populations de ce carnivore est principalement justifiée par la modération de la prédation vulpine sur les lièvres. Néanmoins, dans son rôle de prédateur de vermine et d’équarisseur, le renard garde une place importante dans le fonctionnement des écosystèmes.